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Avis de recrutement de personnes aptes à être nommées au poste de vice-protectrice ou vice-protecteur à l’intégrité publique

La secrétaire générale associée aux emplois supérieurs au ministère du Conseil exécutif, en collaboration avec le Protecteur du citoyen, invite les personnes intéressées et qui possèdent les qualités recherchées à soumettre leur candidature afin d’être nommées au poste de vice-protectrice ou vice-protecteur à l’intégrité publique au Protecteur du citoyen.

Ces candidatures sont recherchées en vue de pourvoir un poste à temps plein.

CONTEXTE

La Loi édictant la Loi sur la protection contre les représailles liées à la divulgation d’actes répréhensibles et modifiant d’autres dispositions législatives (2024, chapitre 21) (ci-après la « Loi »), sanctionnée le 30 mai 2024 et dont les principales dispositions entrent en vigueur le 30 novembre 2024, octroie au Protecteur du citoyen les responsabilités de traiter les plaintes à l’égard de représailles, notamment celles liées aux divulgations effectuées en vertu de la Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles à l’égard des organismes publics (chapitre D-11.1).

Cette Loi modifie également la Loi sur le Protecteur du citoyen (chapitre P-32), principalement pour permettre la nomination d’un troisième vice-protecteur, lequel sera également responsable de l’exercice des fonctions du Protecteur du citoyen prévues par la Loi sur la protection contre les représailles liées à la divulgation d’actes répréhensibles qui est elle-même édictée par la Loi.

Vice-protectrice ou vice-protecteur à l’intégrité publique 2024-295-262

Protecteur du citoyen

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Attributions

Sous l’autorité du Protecteur du citoyen, la personne titulaire du poste exerce principalement les fonctions prévues à la Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles à l’égard des organismes publics (chapitre D-11.1) et la Loi sur la protection contre les représailles liées à la divulgation d’actes répréhensibles, dont cette dernière est édictée par la Loi. Pour ce faire, elle planifie l’organisation du travail des équipes de son vice-protectorat. Elle supervise le processus, la performance ainsi que la qualité des interventions et des enquêtes menées par les deux directions de son vice-protectorat.

L’une des directions est ainsi chargée de traiter, à l’étape de l’enquête en matière d’intégrité publique, les divulgations d’actes répréhensibles.

L’autre direction sous sa gouverne est quant à elle chargée d’offrir un support aux lanceurs d’alerte à l’intérieur d’une centrale de signalements et de procéder aux vérifications requises, de développer des activités de sensibilisation et de prévention à l’attention des ministères et organismes, ainsi que de traiter les plaintes pour bris de confidentialité et les plaintes de représailles. La première personne titulaire du poste devra mettre en place cette nouvelle direction et définir ses orientations de même que ses processus de travail.

De manière plus spécifique, les responsabilités de la personne titulaire du poste sont notamment les suivantes :

  • établir les orientations organisationnelles afin d’assurer la rigueur des vérifications et des enquêtes ainsi que le respect de l’équité procédurale pour toutes les personnes impliquées;
  • élaborer et mettre en œuvre des stratégies, des politiques et des directives visant l’amélioration continue des interventions, des vérifications et des enquêtes;
  • veiller à assurer la confidentialité des interventions et des enquêtes menées à l’égard des divulgateurs, des témoins et des personnes mises en cause;
  • veiller au respect des droits des personnes mises en cause;
  • assurer la gestion des enjeux entourant la réputation des personnes ou des organismes visés;
  • établir et partager des stratégies de communication et de gestion des relations pour faciliter une coopération efficace et proactive de ses équipes;
  • fixer les attentes des directrices et directeurs sous sa supervision et définir les cibles à atteindre;
  • s’assurer que son personnel bénéficie d’une formation initiale et continue permettant un rendement optimal;
  • contribuer à la reddition de comptes de l’organisme ainsi qu’à la production de rapports concernant l’application des lois qu’elle est appelée à mettre en œuvre;
  • collaborer à la prise de décisions sur les orientations en lien avec la planification stratégique, la surveillance de la performance organisationnelle et la cohérence des diverses interventions de l’organisation;
  • agir à titre de porte-parole de l’organisme quant aux sujets relevant de son vice-protectorat, notamment auprès des parlementaires, des autorités administratives et des médias;
  • diriger le comité de gestion de son vice-protectorat et participer à divers comités ad hoc internes et externes;
  • assurer l’intérim du protecteur du citoyen en l’absence de ce dernier ou lorsque ce dernier cesse de remplir ses fonctions ou est empêché d’agir et qu’il est désigné à cette fin, le cas échéant.

Lieu(x) de travail

Ville de Québec ou Montréal

Conditions de travail

La vice-protectrice ou le vice-protecteur est nommé par le gouvernement, sur recommandation du Protecteur du citoyen, pour un mandat d’au plus cinq ans qui peut être renouvelé. Le traitement est déterminé selon les Règles concernant la rémunération et les autres conditions de travail des titulaires d’un emploi supérieur à temps plein (décret numéro 450-2007 du 20 juin 2007 et les modifications qui y ont été ou qui pourront y être apportées). L’échelle de traitement, applicable au 2 avril 2022, varie de 144 249 $ à 187 521 $.

Une personne retraitée du secteur public reçoit un traitement qui correspond à celui devant lui être octroyé pour occuper le poste visé, duquel est déduit un montant équivalant à la moitié de la rente de retraite qu’elle reçoit de ce secteur. Ce montant est déduit jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de la retraite.

Organisme

Protecteur du citoyen

Nomination par le Conseil des ministres

Mission

La mission du Protecteur du citoyen est d’assurer le respect des droits des citoyennes et citoyens dans leurs relations avec les services publics québécois et de veiller à l’intégrité et à l’amélioration des services publics. 

Exigences

Conditions d'admission

La personne candidate doit détenir un diplôme universitaire dont l’obtention requiert un minimum de 90 crédits (baccalauréat) dans une discipline pertinente au poste ainsi qu’une expérience d’au moins dix ans dans un domaine pertinent. Cette expérience doit lui avoir permis d’acquérir une connaissance des divers secteurs et des organismes assujettis à la Loi sur le Protecteur du citoyen (chapitre P-32) ainsi qu’une excellente compréhension de la mission, du mandat et des champs de compétences de l’organisation.

De plus, la personne candidate doit avoir une expérience significative en gestion dans un secteur pertinent.

Une autre combinaison de formation et d’expérience pertinentes pourra être considérée. Toute scolarité effectuée hors du Canada devra avoir fait l’objet d’une évaluation comparative (attestation d’équivalence) délivrée par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration.  

Il est obligatoire de posséder la citoyenneté canadienne, le statut de résident permanent ou un permis de travail délivré par l’autorité fédérale compétente pour occuper ce poste.

Critères de sélection

Dans son évaluation des candidatures, le comité de sélection tiendra compte, notamment, des critères suivants :

  • le leadership mobilisateur de la personne candidate;
  • son intégrité, son sens éthique ainsi que son sens de l’État;
  • sa vision, sa capacité à en définir les enjeux ainsi que son sens de l’innovation;
  • sa capacité de faire face à la pression et de travailler dans la controverse;
  • sa rigueur et son pragmatisme;
  • son humanisme ainsi que son sens de la compassion;
  • ses habiletés communicationnelles, notamment sa capacité de synthèse, de rédaction et de vulgarisation.

Modalités d’inscription

Veuillez soumettre votre candidature avant le 13 septembre 2024, à 16 h 30 (HAE), en cliquant sur le bouton Je veux postuler. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter la section Comment poser sa candidature.

Aux fins de la vérification de votre admissibilité, il est important de préciser chacune de vos expériences de travail pertinentes dans la section Curriculum vitæ de votre dossier personnel, de répondre aux questions et de fournir une copie des documents qui prouvent que vous remplissez les conditions d’admission particulières. Vous devrez également fournir une lettre de motivation.

Seuls les dossiers complets et reçus avant la date et l’heure limites seront considérés. Une fois que vous aurez soumis votre candidature, les renseignements contenus dans votre dossier seront examinés et ne pourront être modifiés.

Renseignements complémentaires

Pour des renseignements concernant ce poste, veuillez communiquer avec monsieur Normand Trudel, directeur des ressources humaines du Protecteur du citoyen à normand.trudel@protecteurducitoyen.qc.ca ou au 418 644-0478.

Si vous n’êtes pas en mesure de soumettre votre candidature ou si vous éprouvez des difficultés avec ce site Web, veuillez communiquer avec le Secrétariat aux emplois supérieurs en utilisant les coordonnées indiquées dans la section Nous joindre.

Le ministère du Conseil exécutif et le Protecteur du citoyen encouragent la diversité et l’égalité en emploi en invitant les femmes, les membres des minorités visibles et ethniques, les personnes handicapées ainsi que les Autochtones à déposer leur candidature.

AVIS AUX PERSONNES CANDIDATES

Les renseignements et les documents qui concernent les candidates et les candidats ainsi que les travaux du comité sont confidentiels. Par conséquent, la personne doit s’engager à préserver la confidentialité du dépôt de sa candidature et de toute décision prise à l’égard de celle-ci.

Liens utiles

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